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Revue « L’Étrangère »

ISBN 978-2-87317-369-2
240 pages, une reproduction d’Isabelle Arthuis, 14 x 23 cm, cousu
25 €, 2011
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873173692.xml

Ce volume est construit autour de textes poétiques provenant de divers horizons. Il propose des textes du poète américain Paul Hoover (auteur de Postmodern American Poetry, anthologie récente de la poésie américaine actuelle) ainsi que de deux poètes mexicains encore inconnus dans le monde francophone : Francisco Segovia et José Maria Espinasa, qui côtoyent ici des poètes francophones connus et moins connus, tels Stéphane Lambert, François Lallier, Myriam Eck, Patrick Beurard-Valdoye, Violaine Forest, Didier Cahen, François Bon, Philippe Beck, Jean-Claude Meffre. Le lecteur trouvera la suite et la fin de l’essai de Michel Pagnoux intitulé «  Regards  », réflexion touchant à la création picturale moderne et contemporaine et aux conditions de sa critique, et des réflexions intempestives sur notre époque sous la forme d’une suite d’aphorismes de Christophe Van Rossom. Ce numéro double est complété par deux essais, respectivement de Christian Ruby, qui s’interroge sur la naissance du spectateur contemporain à partir de Denis Diderot, et de Jean-Luc Nancy dont le dernier paragraphe de son texte donne la mesure de ce qui nous est proposé : « Héraclite représente le monde comme le jeu de dés d’un enfant. Le monothéisme occidental représente la création comme un acte gratuit, souverain, arbitraire et surgissant au milieu de rien. L’enfant joueur, le dieu qui crée par gloire ou par amour sont l’un et l’autre dans un certain plaisir. Ils sont le plaisir même de la venue du monde qui n’est rien d’autre que la possibilité qu’il y ait des rencontres. C’est pourquoi le monde n’a pas de signification, même si en lui nous savons constituer d’innombrables chaînes signifiantes. Le monde est lui-même un fruit odorant et coloré, généreux et passager. Il peut être puant et blême, ingrat et figé dans la permanence. Il reste cependant la seule chance d’être. »